Un travail de peintre de marines démarré en autodidacte depuis ces longues années passées sur son voilier, depuis très jeune près de Montpellier et au large. Mais très vite, il recherche et tente de comprendre les démarches anciennes du travail en atelier, l’étude des maîtres et les techniques classiques comme les glacis qui seuls peuvent apporter cette vibration à la toile.
A contre courant, il se défend de décliner une thématique au long cours afin de rechercher une fusion des influences et préserver sa curiosité et son attrait pour l’exploration et la contemplation dans son travail de peintre. Il se préserve de la « mono production », préfère ouvrir les portes continuellement: ce qui différencie, selon lui, la recherche artistique du travail d’artisan.
En 2006 à La Réunion, il rencontre Paul Eric Dammé peintre et ancien de L’ENSAPC, qui lui fait partager ses réflexions sur l’œuvre et sa démarche de peintre. Il collabore alors avec l’atelier de Paul Eric, depuis lors sur Alès, élabore en parallèle une thématique plus intimiste et conserve depuis un échange permanent sur l’art, les techniques dans la quête de l’œuvre. La figuration n’est plus forcément de mise dans l’art contemporain mais c’est sans compter l’arrivée de Doig, Rauch et Burgert sur la scène qui va l’inciter à passer sur des formats plus importants.
Rapidement, l’axe principal va se révéler plus intimiste et symboliste, plus exigeant. Il n’abandonne pas les échappées qui lui offrent la possibilité de tester des chemins coloristes, graphiques. Une production ou règne une tension du sujet pas forcément facile d’accès, ce qui va lui imposer de mettre des activités parallèles pour lui permettre de poursuivre l’œuvre sans compromis et à contre courant.
Une allégorie panthéiste
Néanmoins une véritable quête sur sa vision et son hypothèse personnelle du dessein de l’humanité va s’imposer jusqu’à l’engouement, la peinture ne servant plus alors qu’à la formulation allégorique du principe qu’il entreprend de défendre.
Entre progrès et destruction, un bien pour un mal, l’homme: une destinée contemporaine qui cours contre le temps pour palier à l’inévitable. Selon son hypothèse l’humanité est une mutation, comme un organisme qui crée sa défense, en toute humilité, capable au bon moment d’être apte techniquement à contrer une crise biologique. Si l’homme n’est pas l’acteur de l’extinction de l’Holocène. Une proposition dans la lignée des idées d’une histoire universelle.
Il tente de créer le nexus qui relie les courants religieux, nécessaires selon lui en tant que catalyseurs et accélérateurs du projet technique. Une destinée en toute humilité puisque l’homme, selon lui, n’est probablement qu’un moyen, une mission enfantée très récemment par une nature panthéiste où règne l’instinct de survie qui touche les êtres et le végétal, et qu’il associe à l’amour, d’autres appelleront çà la force. Mais n’est ce pas la même chose?
Scénographie
Sur un fond exotique, se mêlent, les corps, la bohème dans sa symbolique de messager, du texte dans les fresques et des grands formats. Son travail de peintre va se travestir en un médium au service de sa volonté d’échafauder par l’image, son hypothèse. Il reste fidèle à la nature puissante et luxuriante de La Réunion pour fixer ses propositions picturales. Il n’a pas la volonté d’être un témoin de son temps, il laisse ces scènes à d’autres discours artistiques et à ceux dont c’est le métier comme les rédacteurs de presse et les essayistes.
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